ARMISS, Armenag MISSIRIAN dit (1901-1977)

Biographie

Armenag Missirian, dit Armiss (1901–1977), est une figure singulière de l’art du XXe siècle : à la fois pasteur, poète, compositeur et peintre, il incarne une vision humaniste et spirituelle de la création. Né à Constantinople, il quitte l’Empire ottoman pour la France dans l’entre-deux-guerres, s’installant à Paris où il fréquente les milieux de l’École de Paris.

Voyageur infatigable, il parcourt l’Orient et l’Europe, rapportant de ses pérégrinations de nombreux paysages et portraits, tous réalisés dans une veine figurative sensible, empreinte de lyrisme et de foi. Son œuvre picturale mêle influences orientales et tradition occidentale, avec une palette chaleureuse et un goût prononcé pour la lumière et la spiritualité.

Le nom « Armiss », qu’il utilisait comme nom de plume et de peintre, est formé à partir de son patronyme. Il signe ainsi une œuvre discrète mais cohérente, où se rencontrent la peinture, la musique, la poésie et la foi. Armiss s’éteint en 1977, laissant derrière lui un témoignage profondément personnel d’un homme d’art et de conviction.

Biography

Armenag Missirian, known as Armiss (1901–1977), is a unique figure in 20th-century art: simultaneously a pastor, poet, composer, and painter, he embodies a humanist and spiritual vision of creation. Born in Constantinople, he left the Ottoman Empire for France between the two world wars, settling in Paris where he frequented the circles of the École de Paris.

A tireless traveler, he traversed the Orient and Europe, bringing back from his peregrinations numerous landscapes and portraits, all executed in a sensitive figurative vein, imbued with lyricism and faith. His pictorial work blends Eastern influences and Western tradition, with a warm palette and a pronounced taste for light and spirituality.

The name "Armiss," which he used as both a pen name and a painter's name, is derived from his surname. He thus created a discreet but coherent body of work, where painting, music, poetry and faith meet. Armiss died in 1977, leaving behind a deeply personal testimony of a man of art and conviction.